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2 mars 2012 5 02 /03 /mars /2012 20:19

RAPPORT D’ACTIVITE 2011 ANRA ALSACE

 

Ouvrant l’assemblée générale annuelle au restaurant Crystal à Erstein ce jeudi 23 février 2012 à 9h45 , Georges Traband, président délégué ANRA Alsace, souhaite la bienvenue aux 40 adhérents présents (auxquels s’ajoutent les 10 pouvoirs reçus) et les invite à respecter une minute de silence en hommage aux collègues, conjoints et amis qui nous ont quittés en 2011  

Christiane Klein, Léonie Mas, Jeanne Séjourné, Marie-Thérèse Siat, Marie-Louise Ulbricht, Joseph Krieger, Jean-Jacques Maurer, Jean-Pierre Nousse, Jean-Claude Rosenbaum, Patrice Schuster, Emile-Henri Tellier, Heinrich Weiken

*****************

1 – Rapport moral et d’activité : présenté par Georges Traband, président délégué

ANR 0008Le Président  précise que le bureau a continué à se réunir une fois par mois, sauf en juillet et août, en comité commun avec celui de la Commission des Retraités du CI-ORTF Alsace. Il tient à souligner l’excellente entente qui existe entre les deux entités, comme c’est d’ailleurs le cas dans la quasi-totalité des autres régions. Elles ont tout à gagner à ce mode de fonctionnement qui permet, en réunissant idées et moyens financiers, de mettre sur pied ensemble les activités qui sont accessibles à tous les retraités de la région sans distinction.

 Les cotisations des adhérents de l’Amicale et les subventions versées à la Commission des Retraités par le CI-ORTF et les Comités d’Etablissement de France 3 et de Radio France, leur permettent de proposer des tarifs attractifs pour les différentes sorties  en prenant en charge le coût de location de bus ainsi qu’une part plus ou moins importante de celui des visites et des repas.


 

Il  insiste sur cette nécessaire mise en commun car, depuis l’an dernier, France 3 Alsace n’apporte plus aucun  soutien logistique en matière de reprographie et d’affranchissement des courriers adressés aux retraités. Leur coût pesant désormais directement sur nos moyens financiers, la communication par messagerie électronique avec la cinquantaine de retraités ou conjoints (sur les 200 figurant sur nos listes ) qui disposent d’une adresse internet est désormais privilégiée.

Plus généralement, le Président rappelle à tous les retraités et conjoints la nécessité de signaler tout changement d’adresse postale, car, après chaque envoi, des courriers non distribuables reviennent, ce qui génère, là encore, des frais inutiles.

 

Après ces différents rappels, le Président passe en revue les activités mises sur pied en 2011  :025 ASS GENE 2011 ANRA copie

 

1. jeudi 17 février - Assemblée Générale  au restaurant Illbourg à Strasbourg-Robertsau 

Après les deux assemblées générales, 65 convives ont partagé le déjeuner prolongé par l’excellent récital du duo Liselotte Hamm et Jean-Marie Hummel  qui ont su créer une ambiance particulièrement joyeuse à laquelle certains ont pris une part très active.2012-03-AG 6126



2. du 3 au 8 avril – rencontres nationales en Bretagne

Nous étions 21 représentants de l’Alsace pour ce déplacement en train et en bus organisé en commun avec nos amis lorrains. Rallongé de 2 jours par rapport aux rencontres nationales proprement dites, il leur a permis de parcourir les principaux sites touristiques du Finistère sud par un temps exceptionnellement ensoleillé qui a vite fait oublier les quelques problèmes d’intendance rencontrés à notre arrivée au Domaine du Dourdy à Loctudy où nous étions hébergés durant notre séjour.

0001 NEUF BRISACH place d'armes le guide

3. jeudi 23 mai -  Neuf-Brisach et Breisach

Venus en covoiturage ou dans le mini-bus conduit par Gérard Schnebelen, expert en la matière comme chacun sait, nous étions 23 pour découvrir successivement la cité érigée par Vauban, récemment classée au Patrimoine mondial de l’Unesco, et sa vis-à-vis de l’autre coté du Rhin, appelée Vieux-Brisach par les Français et Breisach-am-Rhein par les Allemands.. Deux visites très instructives menées par deux guides ayant poussé le souci d’authenticité jusqu’à endosser les habits de leurs illustres prédécesseurs.

08

4. jeudi 9 juin – Fort Rapp-Moltke à Reichstett

Nous étions 17 pour la visite guidée du fort sous la conduite de l’un des bénévoles de l’association qui a pris en main sa destinée depuis son déclassement par l’armée en 1993. Il nous a pilotés dans une partie de cet immense labyrinthe de 220 salles et locaux divers qui faisait partie de la ceinture de 11 forts semi-enterrés construits après 1870 par les Allemands pour assurer la défense de Strasbourg.

DSC01196

5. jeudi 23 juin – Randonnée au Hohwald

C’est en covoiturage que 19 marcheurs  se sont retrouvés dans ce haut-lieu de villégiature bas-rhinois à 600 mètres d’altitude pour une agréable randonnée d’une dizaine de kilomètres agrémentée à mi-parcours par un délicieux déjeuner à la ferme-auberge « Le Kreuzweg »..  Renforcé de 5 unités supplémentaires, le groupe y a largement fait honneur sous forme de terrine et d’aiguillettes maison aux oies et canards, spécialité  de la maison autour de laquelle ils s’ébattent par centaines.

 

marche 3 départ du Lac Noir6. jeudi 22 septembre – Randonnée entre Lac Noir et lac du Forlet

Là encore, c’est en covoiturage que 16 marcheurs alsaciens ont rejoint une vingtaine de marcheurs lorrains pour cette autre randonnée d’une dizaine de kilomètres. démarrée non loin de la centrale hydroélectrique du Lac Noir, construite entre 1928 et 1933, à 955 mètres d’altitude. Après être passés par les Hauites-Huttes, ils ont apprécié le repas marcaire à la ferme-auberge du Lac du Forlet,   le plus haut lac artificiel du massif vosgien à 1066 mètres d'altitude, situé dans un magnifique cirque, dominé par les crêtes et les hautes chaumes.

 cristallerie Lalique 1

7. jeudi 13 octobre – Journée cristal et grès

Nous étions une quarantaine à nous rendre en bus à Wingen-sur-Moder où nous avons eu la chance, le matin, de pourvoir parcourir les ateliers de la Cristallerie Lalique, rarement ouverts au public puis de visiter le tout nouveau musée consacré aux œuvres de René Lalique et de ses successeurs. L’après-midi,  découverte du château de Lichtenberg où Jean-Claude Durmeyer nous a fait admirer la splendide exposition de ses photos de l’Altschlossfelsen, cette falaise de grès des Vosges du Nord dont il est tombé littéralement amoureux.

 

A groupe devant la cathédrale8. jeudi 3 novembre – les vitraux de la cathédrale de Strasbourg

17 d’entre nous ont écouté avec attention les explications de la guide leur présentant ces chefs d’œuvre romans et gothiques ornant les verrières de la Cathédrale. Constituant un ensemble incomparable par leur richesse et leur diversité, ils ont été réalisés au fur et à mesure de la construction et offrent un panorama complet de l’art du vitrail alsacien de tout le Moyen Âge où ils avaient pour fonction « de faire passer la lumière divine pour éclairer le cœur des hommes ».

 

Les compte-rendus et les photos de ces huit activités sont présents sur le blog  http://anra.alsace.over-blog.com où il est toujours possible de les redécouvrir .

 

Le Président remercie tous ceux qui ont participé à ces différentes sorties en 2011. Forte de 21 personnes, notre délégation aux rencontres nationales en Bretagne a représenté environ 10% de l’ensemble  des présents à Loctudy..

Les 2 randonnées qui figuraient à notre programme ont également réuni un contingent significatif de marcheurs. De même la sortie « cristal et grès » à Wingen-sur-Moder et au château de Lichtenberg a remporté un réel succès. Nous avons même été contraints de refuser certaines inscriptions trop tardives. 

A ce propos, le Président demande de ne pas attendre la date-limite, voire au-delà, pour envoyer les inscriptions, cela complique la réservation du déjeuner et des visites. De toute manière, les chèques ne sont encaissés qu’à la veille de chacune des sorties.

 

En 2011, 87 adhérents ont payé leur cotisation, soit le même nombre qu’en 2010 ,
l’érosion des départs étant heureusement compensée par les nouvelles adhésions. Le Président espère que l’Amicale aura le plaisir d’en enregistrer d’autres,ANR 0024 sachant  que les 18 salariés, partis en retraite récemment, sont loin de l’avoir tous rejointe.

 

En conclusion de son rapport, il tient à rendre un hommage particulier à Madame Alice Parisot-Zimmer qui a fait bénéficier la section Alsace de deux dons très importants. Conformément à ses statuts, elle est devenue membre bienfaiteur de notre Amicale, tenant à lui marquer davantage encore sa gratitude, le bureau a décidé de lui attribuer le titre de membre d’honneur. Le Président remet un diplôme à l’intéressée qui est chaleureusement applaudie par tous les présents.

 

Le rapport moral et d’activité est adopté à l’unanimité.

 

Point 2 : Rapport financier : présenté par Gérard Schnebelen, trésorier :

ANR 0011Pour l’exercice 2011, les dépenses se sont élevées à 6650,69 € pour 7650,20 € de recettes soit un excédent d’exploitation de 999,51 €, du principalement aux dons.

Les 2 774,00 € de cotisations payés par 87 adhérents, se répartissent comme suit entre les 4 tranches de cotisation : 18 € = 22 ; 28 € = 25; 38 € = 25 ; 48 € = 15.

Quelques précisions concernant ces comptes 2011 :

1. facturations nationales : 1202,90€

            - frais de fonctionnement nationaux : 308,90€ 

            - bulletin                                              : 894,02€

2. sorties : coût 5303,35€ -versements des participants 3149,00€ = 2154,35€

ces dépenses, rapportées aux cotisations perçues, représentent :

            - frais de fonctionnement nationaux : 11%

            - bulletin                                              : 32%

            - financement des sorties                    : 77%ANR 0015

 

Point 3 : Rapport des vérificateurs aux comptes : présenté par Marie-Thérèse Abonneau, vérificatrice en comptes avec Germaine Lehnberg, absente excusée

Ayant, procédé ensemble le jeudi 19 janvier dernier à la vérification des comptes 2011, elles certifient qu’ils sont parfaitement tenus et que les écritures sont conformes aux pièces justificatives présentées. Elles remercient le trésorier et proposent à l’Assemblée de lui donner quitus.

Le rapport financier est adopté à l’unanimité

 

Point 4 : Election des vérificateurs aux comptes :

En l’absence d’autre candidat, le Président invite l’Assemblée à reconduire dans cette fonction Marie-Thérèse Abonneau et Germaine Lehnberg qui acceptent de se dévouer une année supplémentaire.

Elles sont élues à l’unanimité.

 

ANR 0035Point 5 : Election de membres du bureau régional :

En 2011,  5 des 6 membres du bureau ont été réélus pour un nouveau mandat de 3 ans  Sa composition est donc actuellement  la suivante :

Georges Traband président – Marius Brandhuber vice-président – Gérard Schnebelen trésorier – Guy Bongeot secrétaire – Jean-Claude Durmeyer secrétaire adjoint – Marc Petitjean trésorier adjoint

Et bien entendu, Jean-Paul Gunsett, inamovible président d’honneur  

Le mandat de  Jean-Claude Durmeyer venant à échéance avec la présente assemblée générale, un appel à candidatures pour pourvoir son poste a été joint à la convocation et à l’ordre du jour.

Aucun nouveau candidat ne s’étant manifesté par écrit et aucun des présents ne se portant candidat, le Président propose à l’Assemblée de réélire Jean-Claude Durmeyer, qui en est d’accord, pour un nouveau mandat de 3 ans..

Il est élu à l’unanimité pour un mandat de 3 ans

 

6 - Projets d’activités 2011 :

Après les deux assemblées générales, 80 convives partageront le déjeuner au restaurant Crystal avant de visiter le Musée Wurth et d’écouter, dans son superbe auditorium, les chansons des 3B « Bécaud – Brel – Brassens » interprétées par Christian Daniel et ses amis.

 

D’ors et déjà, d’autres activités ont déjà été annoncées à tous: 

1 – les rencontres nationales au Pays Basque :photo Belambra

22 personnes y représenteront la section Alsace :17 au séjour long du 25 au 31 mars  et 5 au séjour court à partir du 27 mars. Le bulletin ANRA n°108 a détaillé le programme de ces retrouvailles  annuelles qui réuniront 200 adhérents et conjoints, venus de toute la France, au Club Belambra à Anglet,, magnifiquement situé en bord de mer, à deux pas de Biarritz. Les différentes excursions durant ces journées leur permettront de découvrir les hauts-lieux touristiques de cette belle région.

 

2 – jeudi 26 avril : journée à Mulhouse : proposée par Gérard Lochon, elle comportera la visite de l’usine PSA Peugeot-Citroën le matin et du musée de l’automobile l’après-midi après un déjeuner dans un restaurant de Baldersheim choisi par Joseph Bettle . Le nombre de participants étant strictement limité par PSA à 25 personnes au maximum, nous devrons évidemment nous plier à cette contrainte. 

Dernière minute :alors que le groupe était déjà complet, cette sortie a du être annulée en raison de l’annonce faite par PSA  le 1er mars de l’impossibilité de visiter son ’usine en raison d’un arrêt de la production du 23 au 27 avril. Le bureau examinera la possibilité de la reprogrammer ultérieurement .

 

3 – jeudi 24 mai : journée en Forêt Noire : avec la visite du musée de l’horlogerie à Furtwangen le matin et de l’abbaye baroque de Sankt Peter l’après-midi, entrecoupées par la découverte de la vraie source du Danube et un déjeuner dans une auberge typique.

 

4 – jeudi .. juin : journée à Colmar : proposée par Marc Petitjean avec la visite de la ville et du musée Bartholdi le matin et celle du musée Unterlinden l’après-midi après un déjeuner dans un restaurant à côté de la collégiale Saint Martin. 

 

après les vacances d’été:

- en septembre, une marche dans les Vosges en compagnie de nos amis lorrains. Proposée par .Robert Trimbach, elle mènera du village du Bonhomme jusqu’au col des Bagenelles avec un repas dans une ferme-auberge

- en septembre- octobre, selon le début de la campagne sucrière, une visite de la sucrerie d’Erstein proposée par Claude Heym

- en octobre, une visite guidée de la «Neustadt », le  quartier allemand de Strasbourg .

 -®VacancielMenton-1

Le bureau national a déjà choisi Menton comme cadre des rencontres nationales 2013. Leur programme avec le détail des excursions fera l’objet d’une présentation détaillée dans le bulletin ANRA n°110 de juin prochain.

 Deux formules de séjour seront proposées : un séjour long d’une semaine du samedi 16 au samedi 23 mars et un séjour court du mardi 19 au samedi 23 mars.

Le bureau examinera la possibilité de mettre sur pied  un voyage groupé aller-retour. 

 

Point 7 : Préparation de l’AG nationale 2012 :

L’ordre du jour de cette assemblée générale qui aura lieu le mercredi 28 mars prochain à Anglet était joint au courrier annonçant l’AG régionale de ce 23 février...

Outre les traditionnels rapports du président, du trésorier, des commissaires aux comptes, l’élection de membres du Conseil d’administration, il sera question, au point 6, des cotisations 2013. Comme cette année, il  sera proposé de de maintenir pour 2013 le barème actuel des cotisations tel qu’il figure en page 41 su bulletin n°109, à savoir 18, 28, 38 ou 48€ selon les revenus de chacun 

Cette proposition recueille  un avis favorable ’unanime

Le point 7 sera consacré à la CNR. Le 6 avril dernier, l’Assemblée Générale a mandaté « le Conseil d’Administration afin d’une part, de décider ou non de quitter la CNR (Confédération Nationale des Retraités), et d’autre part, d’envisager une éventuelle adhésion à « Partage » ou une autre Confédération à la date qui lui paraîtra la plus opportune ». La situation de la CNR ne s’&tant pas améliorée, le CA a entériné pas proposition du Président de quitter la CNR, notre Amicale n’en est donc plus membre depuis le 1er janvier 2012 et, dans l’immédiat, il a décidé de ne pas adhérer à une autre organisation. Francis Le Chevert, président délégué de la section Lorraine-Champagne-Ardenne, ANR 0016venant d’arriver de Nancy avec Jean-Marie Laval, président de la commission des retraités du CI-ORTF LCA, apporte à l’Assemblée toutes précisions complémentaires en sa qualité de représentant de l’ANRA au conseil d’administration de la CNR

Le point 8 lui permet également, comme trésorier national, de préciser que le budget 2012 des instances nationales (dépenses de fonctionnement des instances nationales (bureau et conseil d’administration - d’une part, et bulletin national, d’autre part) ne devrait pas varier significativement..  Cette perspective est très satisfaisante puisque le pourcentage des cotisations a reverser au national devrait rester identique , sous réserve bien sûr que leur total demeure au moins égal au montant actuel.

Le point 9  donnera l’occasion à chacun de faire ses remarques ou suggestions relatives aux blogs et au bulletin qui est désormais entièrement en couleur ce qui constitue une amélioration particulièrement notable, surtout qu’elle a été possible à coût constant.

Le Président rend hommage au travail de Marius Brandhuber qui met en forme, et ce n’est pas une mince affaire, la quinzaine de pages consacrées, dans les différents numéros, à la vie des sections.

Comme chacun peut le constater en les feuilletant, une place est également réservée aux articles rédigés par les uns et les autres traitant de leur vécu professionnel ou des nouvelles technologies. Le Président lance un appel à tous ceux qui ont envie de prendre la plume pour faire partager leurs souvenirs ou leurs connaissances à tous les lecteurs du bulletin.

Enfin, il aimerait qu’un(e) volontaire accepte de prendre en charge le blog régional pour le faire vivre mieux que lui-même n’est pas en mesure de le faire par manque de temps. 

 

L’ordre du jour étant épuisé et personne ne demandant la parole pour des questions diverses, le Président lève la séance à 11h00.

 ANR 0030

Guy Bongeot , président, ouvre immédiatement à la suite l’Assemblée Générale de la Commission des retraités du CI-ORTF Alsace. Après avoir rappelé qu’elle s’est associée à la plupart des activités de l’ANRA, il lance un appel aux retraités qui n’ont pas encore la carte du CI-ORTF afin qu’ils en fasse la demande. Cette démarche absolument gratuite n’entraîne aucune obligation particulière de leur part, par contre elle présente un double avantage :

1- les titulaires de cette carte ont accès aux différentes activités proposées  par le CI-ORTF, notamment celles qui sont destinées aux seniors.

2- le montant de la subvention versée à la Commission des retraités est directement proportionnel au nombre de titulaires de la carte dans la région.

 

ANR 0031Robert  Trimbach, trésorier de la Commission, présente ensuite les comptes 2011 qui ont vu une diminution importante de la subvention versée par le CI-ORTF, constat qui justifie pleinement l’appel lancé auparavant par Guy Bongeot.

Ces comptes ayant été vérifiés et jugés sincères et véritables par Marie-Thérèse Abonneau et Germaine Lehnberg sont approuvés à l’unanimité des personnes présentes.

Robert Trimbach termine en évoquant la situation de la Mutuelle de l’Audiovisuel qui sera privée dès 2012 de la subvention du CI-ORTF et dont les modalités d’intégration au sein de la Mutuelle Générale au 1er janvier 2013 semblent encore soulever quelques difficultés.

 

L’AG de la Commission ayant été déclarée close par son président, la journée s’est poursuivie par le déjeuner servis aux 80 convives dans deux salles du restaurant Crystal . Ils ont rejoint ensuite le musée Würth tout proche où 3 guides leur font découvrir durant une heure l’exposition « Eclats ! Le musée se met au verre…contemporain ».ANR 0054

Les œuvres de certains artistes représentées à l’étage sont emblématiques du Studio Glass du point de vue technique et rhétorique (Harvey Littleton) ou de la génération à laquelle appartiennent leurs créateurs, comme Vàclav Cigler, Stanislas Libensky et Jaroslavà Brychtovà, ou Clifford Rainey par exemple.

Au rez-de-chaussée celles d’artistes verriers, de designers plus jeunes ou d’artistes contemporains issus d’un autre milieu montrent l’évolution créative dans le domaine du verre. Nicole Chesney s’inspire ainsi des écrits de Gaston Bachelard. Joan Crous rassemble dans « Ruines et vestiges »  pâte de verre, matières organiques, plastiques et objets divers trouvés dans les lieux ravagés par un tremblement de terre, tandis que Vincent Breed mélange dans « Fecond II » verre soufflé à la canne, argenture, béton et céramique.

 ANR 0148ANR 0144

La journée s’est achevée dans le bel auditorium du musée par un récital réunissant pour la première fois sur scène les 3 « B » Bécaud, Brel et Brassens, une affiche prestigieuse que nul music hall au monde n’aurait osé imaginer. Elle a été concrétisée par Christian Daniel, Jean-Louis Dolfus et Michel Capin accompagnés au piano par Jean-Marie Goepfert qui ont fait savourer quelques uns des plus grands succès de ces trois monstres de la variété française avec pour finir « L’Olympia du Paradis » une belle et émouvante chanson composée et interprétée par Christian Daniel, le promoteur de cette superbe initiative.  

ANR 0215ANR 0227

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30 décembre 2011 5 30 /12 /décembre /2011 11:23

Les vitraux de la cathédrale de Strasbourg


A groupe devant la cathédrale 


Le jeudi 3 novembre, 17 retraités alsaciens se sont sagement assis sur les chaises disposées dans la nef de la cathédrale pour entendre les explications de la guide venue leur présenter plus particulièrement les vitraux de l’édifice dédié à Notre-Dame.

Au préalable, elle a tenu à leur rappeler les principales dates de l’histoire de ce monument qui a débutée au temps où les Romains élevèrent à cet emplacement, situé au centre de leur castrum, un sanctuaire dédié au dieu Mars. On sait qu’à la fin du 7ème siècle, l’évêque Saint Arbogast y fit construire une première cathédrale, remplacée durant le 8ème siècle par un édifice plus important, terminé sous le règne de Charlemagne. Des fouilles ont révélé que cette cathédrale carolingienne possédait trois nefs et trois absides. L’édifice a été à de multiples reprises la proie des flammes.
En 1015, B cathédrale de Strasbourgl’évêque Werner de Habsbourg pose la première pierre d'une nouvelle cathédrale de style ottonien qui brûle à son tour en 1176.Après le sinistre, l’évêque Henri de Hasenbourg décide la construction d'une quatrième cathédrale dont le chantier commence, dans le style roman, 1 bas côté nord Conrad IIpar le chœur et le transept Nord. En 1225, une équipe venue de Chartres entreprend la construction, en style gothique, de la nef puis Maître Erwin de Steinbach celle de la façade occidentale achevée en 1439 par l’unique flèche de Jean Hültz de Cologne culminant à 142 mètres qui en fait l'édifice le plus haut du monde chrétien jusqu’au 19ème siècle.

 

Constituant un ensemble incomparable par leur richesse et leur diversité, les vitraux, réalisés au fur et à mesure de la construction, offrent un panorama complet de l’art du vitrail alsacien de tout le Moyen Âge où ils avaient pour fonction « de faire passer la lumière divine pour éclairer le cœur des hommes ».

 


La guide débute leur visite par la série des empereurs du bas-côté (ou collatéral) Nord, représentés debout de face, couronnés et nimbés, revêtus de la tunique et du manteau, tenant les insignes impériaux, le sceptre et le globe. Seule la lancette montrant Conrad II diffère puisque l’empereur est accompagné de son jeune fils, le futur Henri III, lui aussi revêtu du costume impérial. Il est également couronné et nimbé pour bien montrer qu’il est désigné par Dieu. L’influence byzantine est marquée dans ces vitraux de la période romane par la pose hiératique des personnages, les corps sans volume, la somptuosité des vête
ments.

 

2 transept nord jugement de Salomon

3 transept nord Saint Jean BaptisteLe vitrail de droite du croisillon Nord du transept date également de la période romane, vers 1150-1200. Trois de ses quatre médaillons sont consacrés au « Jugement de Salomon ». Dans celui du bas, le roi Salomon, assis sur son trône, reçoit la plainte des deux femmes. Dans celui du milieu, la fausse mère, dont l’enfant est mort, tend l’enfant vivant au soldat afin qu’il soit tué, tandis que la vraie mère implore Salomon. Enfin, dans celui du haut, le roi rend l’enfant vivant à sa vraie mère.

 

Les deux Saint Jean ( Saint Jean-Baptiste et Saint Jean le quatrième évangéliste), du troisième registre du vitrail de gauche ainsi que la Vierge Marie de sa partie supérieure sont également romans. Debout sous une arcade, vêtu d’une robe et d’un manteau de fourrure, Saint Jean-Baptiste a dans sa main un phylactère sur lequel on peut lire :
« 
JOHAN(ES) BAPTISTA, EGO VOX CLAMANTIS IN DESERTO,… » (Jean-Baptiste, moi la voix qui crie dans le désert,…), tandis que sur celui que tient Saint Jean est écrit le début de son Evangile.

4 transept nord Salomon et la reine de SabaAu3a transept nord Vierge Marie-dessus d’eux tout en haut de la fenêtre, la Vierge Marie est représentée assise sur un trône, levant les mains écartées dans une iconographie proche de celle du « Christ en Majesté ». Par contre, les deux panneaux inférieurs, illustrant l’un, la visite de la reine de Saba à Salomon, et l’autre, David et Salomon sur leur trône, ont été exécutés aux environs de 1230-1240 et marquent le passage du roman au gothique.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

5 transept sud Saint Victor

 

 

Placé dans une baie du croisillon Sud du transept abritant l’horloge astronomique, un Saint Victor provient certainement d’une série de saints
martyrs, qui était placée dans les fenêtres hautes de la nef de la cathédrale romane. Il est représenté, comme les trois autres saints guerriers de ce vitrail, de trois-quart sous une arcade, vêtu d’une cotte de mailles, armé d’un bouclier, d’une lance et d’une épée, constituant un précieux témoignage de la tenue de combat de la deuxième moitié du 12ème siècle.
 6 transept sud rose Moïse et le Christ


Dans ce même croisillon Sud du transept, les deux roses gothiques ont été réalisées vers 1230-1260. Consacrées respectivement à l’Ancien Testament et au Nouveau Testament, elles sont composées d’un médaillon central, « l’œil », autour duquel se déroulent deux couronnes de cercles concentriques, disposition encore romane. L’œil de la rose de l’Ancien Testament est occupé par le personnage bicéphale Moïse-Christ, deux têtes placées côte à côte sur un large buste, marquant le lien entre l’Ancienne et la Nouvelle Alliance. Celui de la rose du Nouveau Testament rep
rend également ce thème, avec Melchisédech, préfiguration de l’Eucharistie. 



7 nef côté nord Saint VictorUne autre représentation de Saint Victor, gothique du 13ème siècle celle-là, se retrouve dans l’un des grands vitraux de la nef présentant des saints du côté Nord et des saintes du côté Sud. Au nombre de quatre-vingt trois, emmenés par la Vierge à l’Enfant, ils symbolisent les élus du Paradis. Chaque lancette comporte deux, parfois trois,  personnages placés sous un baldaquin et identifiés par une inscription. Même si  les bordures et les baldaquins sont différents, l’impression d’unité persiste malgré les différences stylistiques.

 

8 chapelle Saint LaurentDans le bas-côté sud, les verrières de la chapelle Sainte-Catherine, datant du milieu du 14ème siècle, sont l’œuvre de Jean de Kirchheim, le seul peintre verrier ancien de la cathédrale qui soit connu. Les apôtres, tenant des versets du Credo, ainsi que Saintes Marthe et Marie sont placés sous des baldaquins, prenant la forme de véritables architectures beaucoup plus importantes que les personnages.

 

A l’opposé, dans le bas-côté Nord, les verrières de la chapelle Saint-Laurent, posées vers 1834, proviennent du couvent des Dominicains de Strasbourg et ont été exécutées entre 1308 et 1345. Alors que les deux fenêtres de gauche racontent la vie de Saint Barthelémy, celles de droite, relatant la Passion de Jésus, se composent d’une alternance de panneaux narratifs et de panneaux décoratifs qui sont formés de trois médaillons montrant trois personnages en buste, celui du sommet étant toujours consacré au Christ.

 

Quatre des cinq baies du bas-côté Sud ont été remises en place très récemment après avoir été superbement restaurées, alors que celle consacrée à la « Vie de la Vierge et enfance du Christ » est encore en travaux .

 

9 bas côté sud vie publique du Christ

 

Selon la convention habituelle du Moyen Âge, la « Vie publique du Christ », réalisée entre 1335 et 1340, se lit de gauche à droite et de bas en haut. Elle relate, à la manière d’une véritable « BD », la vie de Jésus de son baptême par Jean-Baptiste à l’entrée à Jéricho, en passant par les miracles.  On y voit notamment les scènes des Noces de Cana, de la tempête apaisée et de la Transfiguration.


10 bas côté sud Passion du ChristSe lisant de la même manière, la baie présentant la « Passion du Christ » commence par l’entrée triomphale à Jérusalem, la Cène, le lavement des pieds et la prière au jardin des Oliviers. Les scènes de la Passion  proprement dite se déroulent sur les deux rangées suivantes, tandis que la Crucifixion occupe trois des panneaux supérieurs, suivie de la mise au tombeau.


11 bas côté sud vie surnaturelle du ChristEgalement composée d’une succession de panneaux rectangulaires, la « Vie surnaturelle du Christ » constitue l’un des plus complets et beaux exemples des thèmes, inspirés à la fois des évangiles canoniques et apocryphes, développés au 14ème siècle.  On y voit notamment la descente aux enfers, la Résurrection, l’apparition à Marie-Madeleine, l’incrédulité de Saint Thomas ainsi que l’Ascension sur trois des panneaux supérieurs et la Pentecôte sur le quatrième.. Consacrée à l’Apocalypse, la cinquième et dernière baie, qui ne comporte que trois lancettes au lieu de quatre comme les autres, montre un démon gigantesque d’une facture qui fait penser à l’art moderne.

 

12 grande roseCosmogonie symbolisant la création du monde, la grande rose de quatorze mètres de diamètre de la façade occidentale est composée de seize pétales. Contrairement à la tradition, elle ne comporte aucune représentation de personnages mais uniquement des décors végétaux disposés en cercles concentriques de couleurs différentes.

 

Cette magnifique vitrerie a bien évidemment subi les vicissitudes du temps et, pour y remédier, de grandes restaurations ont été entreprises au 19ème siècle notamment les vitraux du bas-côté Nord. Ceux du triforium ainsi que la grande rose ont été pratiquement refaits, tandis que des panneaux provenant de la cathédrale romane ont été insérés dans les baies du transept. Tous ont été heureusement démontés et sauvés de la destruction durant la seconde guerre mondiale.

 


Au fond du chœur, le vitrail de l’abside représente la Vierge, coiffée d’une couronne et  vêtue selon la tradition d’une robe de couleur bleue, portant l’Enfant Jésus sur ses genoux et étendant les bras comme elle le fait sur la bannière municipale de Strasbourg. Elle est entourée d’une bordure de colombes et couronnée par les douze étoiles du drapeau européen. Réalisé par Max Ingrand, maître verrier parisien, il a été offert en 1956 à la cathédrale par le Conseil de l’Europe. «Au milieu du siècle, afin de mettre un terme à leurs luttes, les peuples d’Europe s’assemblèrent à Strasbourg pour accomplir cette œuvre », indique l’inscription dédicatoire en latin aux pieds de la Vierge dont la représentation est identique à celle du vitrail du 19ème siècle, placé au même endroit, détruit par les bombardements de 1944.

13 abside Vierge aux bras étendus

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7 novembre 2011 1 07 /11 /novembre /2011 23:13

Journée cristal et grès

 

Le 13 octobre dernier, nous sommes une quarantaine de retraités alsaciens à avoir la chance de découvrir la Cristallerie LALIQUE à Wingen-sur-Moder, ce village du Parc Naturel des Vosges du Nord, où René Lalique l’avait implantée, en 1921.

Reprise en 2008 par l’homme d’affaires suisse, Silvio Denz, la manufacture allie les techniques modernes avec le talent, la dextérité, la créativité de ses artistes-artisans, parmi lesquels sept Meilleurs Ouvriers de France, pour fabriquer ici tous les produits Lalique destinés à être vendus aux riches amateurs du monde entier.

 Cristallerie Lalique 2cristallerie Lalique 1

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Rien de plus spectaculaire que le ballet millimétré de ces « cosmonautes » procédant au changement de l’un des pots en terre cuite, également réalisés sur place, où les verriers viennent cueillir du bout de leur canne le cristal en fusion, en exécutant, eux aussi, une véritable chorégraphie faite de souffles, de tournoiements et de gestes mesurés.

 Cristallerie Lalique 3Cristallerie Lalique 4

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

On reste également stupéfait devant le savoir-faire de ces hommes et de ces femmes au doigté délicat, donnant petit à petit, avec des gestes précis et délicats, à toutes ces objets, en les polissant, en les patinant,  leur aspect définitif  et leur modelage caractéristique de cristal de lumière clair et satiné.

 cristallerie Lalique 6cristallerie Lalique 5

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tous ces objets, nous avons pu les admirer dans le nouveau musée inauguré dans la commune en juillet 2011. Il est consacré aux. créations de René Lalique mais aussi à celles de son fils Marc et de sa petite fille Marie-Claude.

 

Musee Lalique© Wilmotte-Artefactory

 

Musée Lalique extérieur

 

René Lalique  (1860 – 1945) entre à 16 ans comme apprenti chez Louis Aucoc, l’un des grands bijoutiers de l’époque installé rue de la Paix à Paris. Très vite, il dessine des modèles de bijoux pour les plus grands bijoutiers, tels Cartier, Boucheron, et Destape dont il reprend l'atelier en 1885.

René Lalique broche nymphes et chauves-souris René Lalique broche femme ailée

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Puisant son inspiration dans la nature, il a créé de véritables bijoux-sculptures où s’exprime tout un monde végétal et animal mais aussi la beauté et la grâce féminine. Il utilise les matières les plus variées, telles nacre, ambre, agate, corindon ou autres pierres dures aux nuances translucides qu’il sertit dans des montures émaillées.

 En 1890, il installe son atelier au 20 rue Thérèse et emploie une trentaine d'ouvriers. A la même époque, il crée les bijoux de scène de la grande Sarah Bernhardt. Il décide ensuite d'étendre son art à l'architecture et commence à s'intéresser au verre.

 

 

René Lalique lampe RinceauxRené Lalique pendant de couRené Lalique peigne chauve-souris


 

 

 





 

 

 

 

René Lalique sculpture le baiser du faune

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ses premières créations de verrier sont des flacons de parfum qui sont autant de chefs d’œuvres, destinés au parfumeur François Coty puis à tous les grands parfumeurs. C’est pour les réaliser qu’il fait l’acquisition, en 1909, de la petite verrerie de Combs-la-Ville.

René lalique carafe sirènes et grenouillesRené Lalique flacon de parfumRené Lalique flacon de parfum pour Coty Ambre antique

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Au sortir de la guerre en 1919, le Gouvernement cherche à redonner vie à l’industrie de ces régions redevenues françaises. René Lalique obtient des facilités d’implantation à Wingen-sur-Moder. Il y trouve une main-d’œuvre importante et spécialisée en renouant avec la tradition verrière du village interrompue durant un demi-siècle à la suite de la fermeture de la verrerie du Hochberg en 1868. Le premier four est allumé en 1921, la Cristallerie Lalique prenait le nom de cristallerie d’Alsace jusqu’en 1962. Parmi ses

chapelle la Délivrande 2chapelle la Délivrande 4chapelle la Délivrande 6

créations, on compte la décoration de la salle à manger 1ère classe du paquebot Normandie, les portes en verre du palais impérial japonais, les "mascottes" de radiateur en verre qui agrémentent le capot des Citroën, Bentley et autres Rolls Royce, l’Orient-Express ainsi que la chapelle du couvent Notre-Dame de Fidélité à La Délivrande près de Caen.                                                           .

Marc Lalique (1900 – 1977) a été un fidèle collaborateur de son père. Il fait ses armes en travaillant le cristal  et devient, en 1923, directeur de l'usine familiale de Wingen-sur-Moder en charge des réalisations techniques des créations de la cristallerie.

Technicien très averti, ayant une connaissance parfaite des effets qu’il peut obtenir de la matière, fidèle à la conception particulière au style « Lalique », il réalise de nombreux modèles qui figurent parmi les plus connus de l’importante collection actuelle.

 

cristallerie Lalique 7cristallerie Lalique 8

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous son impulsion, malgré certaines difficultés, le cristal Lalique va devenir l’un des fleurons de l’art cristallier et du bon goût français. Collaborant étroitement avec un personnel très qualifié et qui possède comme lui l’amour du métier, il met en œuvre des techniques sans cesse renouvelées qui lui permettent des créations audacieuses et la recherche d’une qualité toujours améliorée.

 cristallerie Lalique 10cristallerie Lalique 9

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Soucieux d'aller toujours plus loin, il oriente ses recherches vers l'exploitation du contraste verre transparent - verre satiné, créant ainsi LE style Lalique dont les modèles sont reconnaissables au premier coup d’œil . De sa collaboration avec Robert Ricci (fils de Nina) naît le légendaire flacon aux colombes entrelacées réalisé pour le parfum « L'Air du Temps ».
De sa collaboration avec Robert Ricci (fils de Nina) naît le légendaire flacon aux colombes entrelacées réalisé pour le parfum « L'Air du Temps ».

Jean-Marie Cavada et Charles Giraud ont eu la chance de le rencontrer et l’interviewer en 1968 au milieu de ses ouvriers dans les ateliers de la cristallerie à Wingen-sur-Moder.
Lalique 1
Marie-Claude Lalique (1935 – 2003), fille de Marc Lalique, élevée dans le culte de la beauté et de la passion du travail, vient travailler aux côtés de son père après ses études à l’École nationale supérieure des Arts décoratifs de Paris. Imprégnée des traditions de la maison, elle sait, tout en les conservant, donner une impulsion nouvelle à la création des modèles.

Tout en restant fidèle au cristal, elle crée des bijoux, s’attachant à imaginer des formes recherchées, voire sophistiquées, préférant employer des pierres semi-précieuses et des émaux plutôt que des pierres de grande valeur.

 Lalique 2

Elle succède à son père en 1977,  perpétuant la tradition familiale par le biais des accessoires de mode : sacs à mains, ceintures, foulards et...bijoux bien évidemment! En 1992, elle lance « Lalique », parfum qui se décline chaque année sous un flacon "anniversaire" différent.

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L'après-midi, nous nous sommes rendus, quelques kilomètres plus loin, au château de Lichtenberg.

 

château de Lichtenberg 5

Sa construction remonte au début du 13ème siècle par la famille de Lichtenberg. Bâti sur une colline à 400 mètres d’altitude, il permet de surveiller un important passage vers la Lorraine.

 

 

château de Lichtenberg 4


 Au cours du 14ème siècle, le domaine s’agrandit, le village obtient le statut de ville. L’influence de la famille s’affirme, mais en 1480 la lignée s’éteint avec Jacques de Lichtenberg. Le comté passe alors aux familles de Hanau et Deux Ponts. Au 16ème siècle, le château est profondément remanié pour s’adapter aux armes à feu, les fossés sont agrandis, des pièces d’artillerie sont installées.

 château de Lichtenberg 2

Au 17ème siècle, il est conquis par les troupes de Louis XIV et Vauban renforce encore ses défenses pour en faire un élément clef de la ligne de défense château de Lichtenberg 3alsacienne.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Au 18ème siècle, nouvelle modification, mais lors de la guerre de 1870 le château est bombardé par les Prussiens et facilement conquis. Il sera alors abandonné. Depuis 1993, un ambitieux programme de restauration et de mise en valeur culturelle a été entrepris avec l’adjonction d’un auditorium et de salles d’expositions modernes.château de Lictenberg 1

 

 

 

 

 

 

Dans l’une d’elles, nous admirons les très belles photos réalisées par notre collègue Jean-Claude Durmeyer mettant superbement en valeur la beauté et la variété des formes et des couleurs de l’Altschlossfelsen (le rocher du vieux château).
château de Lichtenberg exposition 2En octobre 2009, il nous avait fait découvrir cette falaise de grès longue de plus d’un kilomètre, située dans le Palatinat, à quelques hectomètres de la frontière française non loin du petit village de Roppewiller à la lisière du camp militaire de Bitche.

 

château de Lichtenberg exposition

 

château de Lichtenberg exposition 3 PIERRE DE SABLE

 

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3 novembre 2011 4 03 /11 /novembre /2011 11:00

Randonnée entre le lac Noir et le Lac du Forlet

 

Le jeudi 22 septembre 2011, seize marcheurs alsaciens ont retrouvé une vingtaine de marcheurs lorrains pour une randonnée d’une dizaine de kilomètres aller-retour sur les sommets des Vosges.

 marche 2 Lac Noirmarche 1 Lac Noir

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Venus en covoiturage, ils se sont donnés rendez-vous sur le parking à côté du Lac Noir. Situé à 955 mètres d’altitude sur le ban de la commune d’Orbey, ce lac a une surface de 14 hectares et une profondeur maximale de 45 mètres. Une centrale hydroélectrique y a été construite entre 1928 et 1933. Première station de transfert d’énergie par pompage/turbinage (STEP), elle est alimentée par une conduite reliant  le lac Noir au lac Blanc qui se trouve 120 mètres plus haut.

Cette conduite permet, aux heures creuses, de recharger le lac Blanc par remontée de l’eau pompée dans le lac Noir, puis, en alternance aux heures pleines, la production d'électricité par turbinage, grâce au déversement, en sens inverse, de l’eau pompée dans le lac Blanc.

A l'arrêt depuis des inondations survenues en juillet 2002, la centrale qui développait une puissance de 80 MW pour 4 alternateurs, devrait être remplacée par une station plus petite mais plus efficace avec 50 MW produits pour 1 seul alternateur.

 marche 3 départ du Lac Noir

Traversant le petit pont au-dessus des eaux de déversement du trop-plein du lac, la troupe s’ébranle à 10h30 en direction des Hautes-Huttes. Après les quelques maisons certainement destinées un temps au logement des employés de la centrale, elle quitte la route pour un large chemin forestier, pas trop raide, montant dans la forêt.

marche 5 Kraywasen marche 4 aller

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Après une grosse demi-heure, nos randonneurs atteignent le lieu-dit « Kraywasen d’en haut », point culminant de la marche à 1122 mètres d’altitude d’où la vue est magnifique sur les sommets environnants malgré le temps brumeux et couvert.
Le chemin devient un sentier plus étroit bordé, de part et d’autre, par les fils de fer barbelés clôturant les pâturages où paissent de paisibles ruminants.

 marche 7 lac du Forletmarche 6 après Kraywasen

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Peu avant midi, nos marcheurs arrivent au lac du Forlet, improprement appelé aussi lac des Truites (déformation du mot allemand " Forelle " qui signifie " Truite "). Ce lac artificiel, le plus haut du massif vosgien avec ses 1066 mètres d'altitude, est situé dans un magnifique cirque, dominé par les crêtes et les hautes chaumes. Construite une première fois en 1835, sa digue en terre d’une hauteur maximale de 11,30 mètres et de 10 à 32 mètres d’épaisseur, confortée par une paroi centrale mince en béton, a du être entièrement reconstruite en 1890.

marche 8 lac du Forlet
L’étanchéité est assurée par la maçonnerie d’une pente de 40°. D’une capacité d’environ 150000 mètres cubes, le lac permet en été d’apporter de l’eau à la Fecht, une rivière qui rejoint l’Ill à Illhauesern, village de la célèbre auberge des frères Haeberlin.

 marche 10 ferme auberge

marche 9 ferme auberge

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nos marcheurs se retrouvent plus modestement, mais non moins agréablement, à la ferme-auberge, située en amont du lac, pour le traditionnel repas marcaire.

 marche 11 ferme auberge

Après cette pause bienvenue, il leur faut reprendre la route du retour qui les ramène, vers 16h30, à leur point de départ. Une fort belle journée !  

 

marche 12 retour

marche 13 retour



 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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marche 16 retour

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5 août 2011 5 05 /08 /août /2011 14:19

Randonnée pédestre au HOHWALD

 

Le jeudi 23 juin à 10h00, 19 marcheurs se sont retrouvés par un temps printanier dans ce haut-lieu de villégiature à 600 mètres d’altitude sur un parking de la rue Wittertalhof pour cette agréable randonnée d’une dizaine de kilomètres.

2011 06 23 marche Hohwald plan revu

 

La mise en route en montée est un peu difficile, mais, très rapidement, le groupe trouve son rythme et avance d’un pas décidé vers la forêt, appartenant en majeure partie à la ville de Strasbourg, qui couvre environ les 9/10ème du territoire communal.

DSC01207DSC01206


Quittant le macadam, nos marcheurs s’engagent sous les frondaisons sur un chemin montant en pente douce jusqu’au col du Kreuzweg, culminant à 768 mètres, atteint vers 11h15.

Juste avant, ils ont entendu sans les voir, les adeptes du parcours d’aventure installé non loin s’offrant des doses d’adrénaline accrochés aux filins tendus entre les arbres.


2011 06 23 Le Hohwald villa MathisIls ont admiré la villa Mathis, la somptueuse résidence secondaire qu’Emile Mathis, le célèbre constructeur automobile alsacien, a fait édifier là en 1933 à l’instar d’autres riches strasbourgeois. Par la suite, l’élégante maison de style Rateau a été transformée en colonie de vacances par la ville de Forbach avant de connaître, tout récemment, une nouvelle vie en devenant un hôtel-restaurant spécialisé dans l’accueil de séminaires et de groupes mais aussi de banquets et fêtes de famille.

 2011 06 23 ferme auberge Kreuzweg

En contrebas, des centaines d’oies et de canards s’ébattent en liberté au milieu de la vaste étendue herbeuse entourant la ferme-auberge « Le Kreuzweg ». Pour le délicieux déjeuner où ces charmants volatiles sont largement mis à l’honneur sous forme de terrine et d’aiguillettes maison, le groupe s’est renforcé de 5 unités supplémentaires.

 

 



DSC01197

 



DSC01199Après cet intermède gastronomique, il est temps de reprendre la randonnée par une petite route, offrant une vue magnifique sur les alentours, grimpant allègrement au milieu des prés parsemés de quelques rares chalets et de deux autres fermes-auberges. Le temps aussi pour l’un ou l’autre marcheur d'admirer une "belle Vosgienne" ou de s’offrir un supplément de dessert en cueillant au passage quelques cerises.

 

Le haut de la montée marque le retour dans la forêt et l’arrivée près de la cascade de l'Andlau, chute d'eau spectaculaire pour cette rivière qui n’est encore qu’un « ru » (à voir avec les amateurs de mots fléchés ! ). Sa source se situe non loin à 1080 mètres d’altitude en-dessous de la crête des myrtilles au Champ du Feu et elle terminera sa course au bout de 43 kilomètres en se jetant dans l’Ill (autre référence bien connue des amateurs de mots fléchés !).2011 06 23 Le Hohwald cascade Andlau

 

Quelques courageux se risquent dans le raidillon glissant menant au petit pont, fait de rondins de bois, enjambant le pied de la cascade, tandis que le gros de la troupe poursuit le chemin à travers bois jusqu’à la route forestière qui ramène doucement à la rue principale du village.

DSC01208

  Après la guerre de Trente Ans, des colons venus de Suisse se sont installés là   et ont défrichés les forêts pour créer les larges espaces verts favorables au pastoralisme que l’on voit encore aujourd’hui .

 

A droite à l’entrée du village, une2011 06 23 Le Hohwald fontaine Heidi Hautval fontaine a été érigée en l'honneur du docteur Heidi Hautval, née au Hohwald le 1er janvier 1906, qui a défendu les valeurs de l'éthique humaine devant l'adversité. Le monument est orné d'une épitaphe rédigée en onze langues "Pense et agis selon les eaux claires de ton être".

  DSC01210


 

 

 

 

Avant de revenir à leur point de départ, nos marcheurs longent le bâtiment du Grand Hôtel construit en 1872 par le fils de Dorothée Kuntz, femme courageuse qui créa ici, en 1856, une première auberge qu’elle haussa au rang des meilleurs établissements d’Europe. Au fil du temps, Sarah Bernhardt, Konrad Adenauer ou encore la reine Juliana de Hollande choisirent le Hohwald comme lieu de villégiature.  2011 06 23 Le Hohwald Grand H+¦telMalheureusement l'hôtel commença à péricliter lentement pendant l’entre-deux-guerres pour fermer définitivement en 1990. Racheté par la commune puis revendu au groupe Mona Lisa, sa récente tentative de relance n’a pas connu le résultat espéré malgré d'importants travaux de restauration .


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Après un regard au jeu d’échecs géant du square situé au bas du village, le groupe rejoint le parking juste à temps pour se dire au revoir sous les premières gouttes de l’averse et prendre rendez-vous le 22 septembre au-dessus d’Orbey pour la marche entre le lac Noir et le lac du Forlet organisée par nos amis lorrains.

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13 juillet 2011 3 13 /07 /juillet /2011 11:00

LE FORT RAPP MOLTKE à REICHSTETT

 

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17 amateurs de l’histoire régionale se sont retrouvés le 9 juin 2011 pour participer à la visite guidée du fort sous la conduite de l’un des bénévoles de l’association qui a pris en main sa destinée depuis 1993. Avant de les piloter dans le labyrinthe de ses quelque 220 salles et locaux divers, il leur explique les raisons qui ont conduit à son édification.

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La rapidité de la chute de Strasbourg le 28 septembre 1870 après un siège de 46 jours, incita le Grand Etat Major allemand sous la direction des généraux Von Moltke et Von Kameke, à élaborer un plan de défense des nouvelles frontières ouest de l’Empire résultant du traité de Francfort qui devait transformer les villes de Metz et Strasbourg en camps retranchés.

Il fut donc décidé de doter Strasbourg d’une ceinture d’ouvrages détachés, semi-enterrés, puissamment fortifiés et armés.


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ceintur

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                 Le projet initial prévoyait la construction de 36 forts, mais        reculant devant une telle dépense, les Prussiens ramenèrent            le projet à 14 forts : 11 en Alsace sur près de 35 km de pourtour et 3 Outre-Rhin, autour de Kehl, sur 18 km.                    

 

Ils devaient être distants du noyau central de Strasbourg de 6 à 8 km afin de le mettre hors de portée de l’artillerie de l’époque et ainsi d’empêcher son pilonnage comme ce fut le cas durant le siège de 1870.

 

 

Voies ferrées, routes et canaux furent notamment utilisés pour le transport des pierres de taille en grès des Vosges et des briques fabriquées à Rust en Allemagne et à Achenheim en Alsace.

A partir de 1872, 2 à 3000 ouvriers, dont des maçons venus spécialement d’Italie, travaillèrent à la construction des deux

types de forts : à fossé sec ou à fossé humide (douve) en fonction du niveau de la nappe phréatique.

Le fort Rapp-Moltke, de type fossé sec, fut inauguré le 26 septembre 1874.


plan du fort

 

deux légendes

Après ce préambule sur la place d’armes près de l’entrée du fort, le guide dirige les visiteurs vers le corps de garde, transformé en petit musée, dont ils admirent les voûtes en briques magnifiquement conservées.

 

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Traversant le fossé, le groupe se rend, par un plan incliné,à l’entrée de la caserne de 2 étages, munie d’un pont-levis,d’une grille et d’une porte blindée.

 

Elle abritait les logements de la troupe et tous les services : poste de commandement, cuisine, boulangerie, infirmerie, chambrées, sanitaires rappelant étrangement leslatrines romaines.

 

La garnison comprenait 800 hommes, fantassins, pionniers, artilleurs, hommes de garde, commandés par 15 officiers. Elle pouvait communiquer vers l’extérieur par télégraphe, signaux optiques et, plus tard, téléphone, et à l’intérieur par tubes phoniques, cloches d’alerte mécaniques et électriques par la suite. Au départ, l’éclairage était pour le moins sommaire.


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Le couloir central appelé « grande traverse » conduisait aux casemates, composées de salles d’alerte, poudrières, laboratoires d’assemblage des munitions, monte-charges, assez révolutionnaires pour l’époque, pour l’approvisionnement en munitions de positions d’artillerie sur le dessus de l’ouvrage.


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           On accèdait, sur le dessus, aux 18 pièces d’artillerie simplement protégées par des parapets de terre et entourées d’abris dénommés « traverses abris ». 18 autres canons et mortiers étaient en réserve dans les cours intérieures.

 

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Une tourelle d’observation blindée facilitait la surveillance du front.

Au-delà du fossé de tête, une canonnière double était implantée dans la contre-escarpe. Elle était complétée par un système de contre-mines et d’écoute permettant de détecter les éventuels travaux de sape et, à droite et à gauche, par des batteries annexes.

 

08Dès 1885, l’évolution des armements, avec la découverte de la mélinite et la fabrication de l'obus torpille, rendit vulnérables tous ces  forts. Pour y remédier, il fut décidé de sortir l'artillerie à l'extérieur pour former les batteries annexes, renforcer le dessus des ouvrages par l'application de béton et de blocs de granit, équiper certaines fenêtres de la caserne en poste de tir, installer des portes anti-souffle à certains accès et des grilles métalliques aux murs de contrescarpes, modifier la double caponnière de tête en coffre frontal, mieux protégé et équipé de canons revolver, renforcer la défense du fort par la mise en place de 2 pièces de marine défense de côte de 150 mm sur rails.

 Par la suite, la Place de Strasbourg perdit son importance stratégique, notamment par la construction de la citadelle de Mutzig, réalisée entre 1893 et 1914 pour 6500 hommes avec artillerie sous tourelles ou boucliers blindés et le fort Rapp-Moltke servit essentiellement de dépôt de matériels et de munitions jusqu’à son déclassement en 1968.

 

03Depuis sa création, l’Association mène, avec l’aide de ses bénévoles et le soutien de la municipalité de Reichstett, des actions en vue de le préserver et de le mettre en valeur en organisant des visites et des manifestations diverses.

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12 juillet 2011 2 12 /07 /juillet /2011 10:35

 
Sur les traces de l’histoire à Neuf-Brisach et Breisach

 

Le 23 mai 2011, 23 amateurs d’histoire sont accueillis sur la Place d’Armes de Neuf-Brisach par le Gouverneur de la cité en personne, vêtu de son costume, venu à leur rencontre depuis son Palais, transformé en Office du Tourisme. Avant de les inviter à le suivre pour la visite, il  tient à leur en rappeler la lointaine histoire.

0002 NEUF BRISACH place d'armes le groupe 

Elle remonte à plus de 2000 ans, époque à laquelle les Celtes peuplaient les deux rives du Rhin supérieur. Après la conquête romaine au 1er siècle de notre ère, un camp légionnaire est implanté tout près à Biesheim-Kunheim qui sera remplacé plus tard par un « castrum », d’autres sont édifiés à Brisacus (Breisach) et Horbourg. La région constituant un important point de passage, de petits ponts en bois relient les nombreuses îles disséminées dans le lit du fleuve permettant la libre circulation d’une rive à l’autre.

Rattachés au Saint Empire Romain Germanique au Moyen Âge, puis possessions des Habsbourg d’Autriche, la Haute Alsace et Breisach deviennent français en 1648. Cette dernière ville, fortifiée sur ordres du Roi Soleil en 1681, redevient autrichienne en 1697 à la suite du traité de Ryswick qui érige, pour la première fois, le Rhin en frontière politique et militaire.

 0003 BRISACH ph JC Durmeyer00050001 NEUF BRISACH place d'armes le guide

L’Alsace n’étant plus protégée entre Strasbourg et Huningue, Louis XIV demande à Vauban de construire Neuf-Brisach à 2 km du fleuve en face Breisach qui sera désormais Vieux-Brisach pour les Français.

Ce choix permet à l’architecte et commissaire général des fortifications de créer une place forte « ex nihilo » sur des terres vierges sans avoir de contraintes de ville préexistante ou de relief.

0004 Neuf Brisach plan

La construction débute en 1698 sur le plan octogonal qu’il a dressé, ses ouvrages fortifiés lui conférant une forme en étoile à seize branches. Menée entre 1698 et 1703, elle aura mobilisé près de 3000 gens de métier : maçons, tailleurs de pierre, menuisiers, charpentiers, serruriers, paveurs, forgerons et sculpteurs venus de diverse provinces de France mais aussi étrangères.

 

En se plaçant au centre de la Place d’Armes au niveau de la fontaine également octogonale qui servait de réserve d’incendie, les visiteurs aperçoivent les quatre portes de Colmar, Strasbourg, Bâle et Belfort donnant accès à la ville que des rues, tracées au cordeau, parfaitement parallèles et perpendiculaires, découpent en 48 ilots de 10 maisons, évitant la propagation du feu en cas d’attaque.

De la place, ils remarquent aussi l’entrée principale seul vestige de l’Arsenal qui servait à la fois d’entrepôt et d’atelier de réparation d’armes.  

 

0005 NEUF BRISACH porte de BelfortSuivant le guide, les visiteurs arrivent à la porte de Belfort, dessinée par Hardouin-Mansart, exemple parfait de porte monumentale de l’époque classique. Elle abrite la musée Vauban qui renferme notamment la maquette de la place forte.


0006 NEUF BRISACH musée Vauban planL’ayant traversée, ils accèdent par un escalier en bois au premier fossé d’où ils peuvent admirer à loisir la majestueuse façade de la porte orientée vers la campagne.

 Ils sont étonnés de trouver là une vieille barge, vestige de la régularisation du Rhin entreprise par Tulla, un ingénieur originaire de Breisach « Dompteur du Rhin sauvage », mais ils découvrent surtout les principes défensifs de Neuf-Brisach, reposant sur deux enceintes parallèles, échelonnées en profondeur.

0007 barge et porte de Belfort

0008 tour bastonnéeA l’intérieur,
l’enceinte de sûreté, formée par les  8 tours bastonnées massives placées aux angles de la muraille, constituant 

les ouvrages défensifs majeurs de la place, et les courtines.

A l’extérieur, l’enceinte de combat, composée de contre-gardes protégeant les tours bastonnées, de tenailles, elles-mêmes protégées par des demi-lunes triangulaires, derniers ouvrages défensifs avant le glacis.

 0009 NEUF BRISACH groupe dans le fossé

Sur l’angle d’un bastion se trouve la « Muse Erato » de l’artiste allemand Helmut Lutz, résidant à Breisach, dont les visiteurs découvrent les sculptures contemporaines dans une exposition intitulée « La Roue Scénique » abritée à l’intérieur de l’une des tours bastonnées renfermant également un magasin de poudre à la voûte parfaitement maçonnée.

 0011 Neuf Brisach la Muse Erato-copie-10013 Neuf Brisachpoudrière-copie-10012 lNeuf Brisach la Roue Scénique




 

 

 

Pour retourner à l’intérieur de la cité, ils empruntent la porte de Colmar, qui fut tour à tour poste de police, corps de garde et prison, puis cuisine et boulangerie pour l’armée et encore Club des Officiers. L’ayant traversée, ils voient sur la gauche la Caserne Suzonni, ce grand bâtiment est l’unique rescapée des 4 casernes identiques construites par Vauban à Neuf-Brisach.

 

0014 Neuf Brisach porte de Colmar0017 Neuf Brisach église intérieur0015 NEUF BRISACH église Saint Louis

 

 

Revenus à la place d’Armes, ils terminent leur périple par l’église royale Saint-Louis de styleclassique français, érigée de 1731 à 1736 sur les plans de l’architecte François Chevalier réutilisés pourla rebâtir après sa destruction en 1945.

 

En y pénétrant, ils ne manquent pas d’être surpris par sa sobriété et sa lumineuse blancheur.

 

0016 NEUF BRISACH église le groupe

Satisfait de leur avoir révélé la cité désormais inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco, le guide-gouverneur prend congé de ces 23 retraités amateurs d’histoire qui lui ont prêté une oreille attentive pendant deux heures.

 

L’après-midi, après avoir franchi le Rhin à hauteur de l’impressionnante usine hydroélectrique de Vogelgrun, c’est
0018 BREISACH Rheintor le groupe0019 BREISACH Rheintor guide
Sébastien Le Prestre marquis de
Vauban lui-même, en costume d’apparat, qui leur fait visiter Vieux-Brisach, Breisach-am-Rhein pour les Allemands. N’ont-ils pas appris le matin que Louis XIV l'avait chargé de fortifier la cité après sa prise en 1639.

 0020 Breisach près du Rheintor

Là encore, pour commencer, un peu rappel historique sous forme de retour dans le temps s’impose.

Déjà à l'âge de la pierre polie, des hommes s'installèrent sur le plateau de la colline qui s'appelle aujourd'hui le "Münsterberg" et, à l'époque des Celtes, une résidence princière y fut construite. Les Romains, également convaincus de son importance stratégique, y bâtirent un « castrum », que les Alamans conquirent vers 400. Breisach devint au cours des siècles suivants l'une des villes les plus importantes du Rhin Supérieur sous les règnes successifs des évêques de Bâle, des Staufen, des Zähringer et des Habsbourg, développant un système de fortifications parmi les plus redoutables d’Europe. Ce n'est qu’à la suite d’un siège de plusieurs mois que les habitants affamés finirent par se rendre aux Français durant la Guerre de Trente Ans. Nos visiteurs connaissaient déjà la suite.

0021 Breisach Rheintor0022 Breisach Rheintor bas relief

 


Les voilà sur la passerelle enjambant le « Schwannenweiher », le lac des cygnes, devant le « Rheintor » , la Porte du Rhin. Conçue en 1678 par Jacques de Tarade, commissaire des fortifications en Alsace, sur les plans de Vauban, elle était située, à l’époque, à l’extrémité du pont sur le Rhin.

 

0024 BREISACH Rheintor Mars0023 BREISACH Rheintor herculeLes statues de Mars et Hercule placées dans des niches de part et d’autre de l’entrée et au-dessus les deux bas-reliefs avec couronne royale et blason aux fleurs de lys devant les drapeaux et canons pris à l’ennemi, se détachent  superbement par leur blancheur de la pierre gris foncé employée pour la construction de ce monument, tout entier à la gloire du Roi Soleil. 

 0025 Rheintor bas relief-copie-1



 

 

 


 

 

 

 

 

 

 

Epargnée lorsque la forteresse de Breisach fut rasée sous l’impératrice Marie-Thérèse d’Autriche entre 1741 et 1745,

également préservée lors destructions successives de la ville par les bombardements des  Révolutionnaires français en 1793 puis des Alliés en 1945, la porte du Rhin abrite aujourd’hui le musée de la ville.

  0027 Breisach fresque peinte Radbrunnenallee0026 Breisach escalier vers la ville haute-copie-1

Nos visiteurs accèdent à la Ville Haute par un escalier d’une centaine de marches. Le « Kapftor », la tour Kapf, tout comme les fortifications dont elle faisait partie, remonte probablement au 12ème siècle.


La « Goldengasse », la rue d’or, était, comme son nom l’indique, celle des orfèvres, la « Radbrunnenallee », l’allée de la fontaine à
roue, était bordée de demeures bourgeoises de0028 Breisach portique renaissance détail 3-4 étages avec des échoppes, tavernes.

Elles ont disparu lors des bombardements successifs, seuls une fresque peinte sur le  pignon d’une maison et un magnifique portique renaissance préservé rappellent son aspect d’antan.

 


0029 Breisach Radbrunnenturm-copie-1Au centre de l’allée se dresse le « Radbrunnenturm », la tour de la fontaine à roue, datant de la fin du 12ème siècle, à l’intérieur une grande roue en bois permet de puiser d’un puits profond de 41 mètres l’eau potable servant au ravitaillement des habitants.

Le monument le plus représentatif de Breisach est la cathédrale Sankt Stephan (Saint Etienne) édifiée du 12ème au 15ème siècle, mêlant roman et gothique.0030 Breisach Cathédrale Saint Etienne

 

Elle renferme un riche décor, notamment le « Jugement dernier » de Martin Schongauer,  sa dernière œuvre, peinte de 1488 jusqu’à sa mort le 2 février 1491, inachevée et très dégradée, mais qui n'en est pas moins impressionnante par ses grandes dimensions.

0033 BREISACH cathédrale fresuqe Schongauer détail

L’artiste colmarien a également peint en 1473 la « Vierge au buisson de roses », magnifique retable sur bois qui, heureusement retrouvée après un vol, est exposé dans l’église des Dominicains de Colmar. 0032 Breisach cathédrale Schongauer

 

Le jubé de pierre est un chef d’œuvre sculpté d’époque gothique flamboyant tout comme le maître-autel réalisé entre 1523 et 1526, représentant le couronnement de la Vierge Marie et la châsse en argent repoussé des saints patrons de la ville, Saint Gervais et Saint Protais, martyrisés à Milan sous Néron, dont les restes auraient été ramenés à Breisach en 1162 .

 0034 BREISACH cathédrale jubé

Pour compenser la pente du terrain, l’édifice prend appui à l’est sur une crypte avec sept arcades à arcs brisés ouverte sur l’extérieur, transformée en lieu de

0035 BREISACH cathédrale châsse

recueillement. 

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0036 BREISACH cathédrale maître-autel

 

0037 BREISACH crypte cathédrale

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Au nord de la place de la cathédrale, sur le sol de laquelle est délimité l’emplacement du castrum romain, s’élève la mairie, reconstruite en 1953 dans le style de l’ancien hôtel des monnaies. Sa façade est ornée des blasons des puissants possesseurs successifs de Breisach depuis le 12ème siècle.

 0039 Breisach assaut des étoiles0038 Breisach mairie


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A côté, les visiteurs peuvent admirer la sculpture réalisée par Helmut Lutz en 2000, intitulée « Europe à l’assaut des étoiles », affirmant l’idéal européen de la ville. Elle représente l’enlèvement de Europe, fille du roi de Tyr, par Zeus qui s’est  métamorphosé en taureau blanc afin de l'approcher sans l'apeurer. Chevauchant l'animal, elle est emmenée sur l'île de Crète où il reprend son apparence humaine pour s’accoupler avec elle.

 

Enfin, pour finir, ils peuvent profiter de la vue sur le massif volcanique du Kaiserstuhl tout proche d’une part et le Rhin, la plaine d’Alsace et les sommets des Vosges d’autre part. 

  0040 Breisach vue sur le Kaiserstuhl


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28 février 2011 1 28 /02 /février /2011 06:14

ANRA ALSACE ASSEMBLEE GENERALE 2011 

 

           Ouvrant l’assemblée générale annuelle au restaurant Illbourg à Strasbourg-Robertsau ce jeudi 17 février 2011 à 9h45  , le Président souhaite la bienvenue aux 43 adhérents présents (auxquels s’ajoutent 13 pouvoirs reçus) et les invite à respecter une minute de silence en hommage aux collègues et amis Georges Bodot,  Mari-Lou Weiken, Claudine Godey, Paul Johner, René Husson, Maurice Bodot, Liliane Fabre, Gérard Parisot décédés dans le courant de l’année 2010 ainsi que Jean-Pierre Nousse, Jean-Jacques Maurer et Joseph Krieger qui nous ont quittés en janvier 2011.

            

002 ASS GENE 2011 ANRA

 Ordre du jour :

1 – Rapport moral et d’activité004 ASS GENE 2011 ANRA copie

2 - Rapport financier

 

3 - Rapport des vérificateurs aux comptes

 

4 - Election des vérificateurs aux comptes

5 - Election de membres du bureau régional 

6 - Projets d’activités 2011

7 - Préparation de l’AG nationale 2011

8 – Questions diverses

    

Point 1 – Rapport moral et d’activité :  présenté par Georges Traband, président

En 2010, le bureau de notre section a continué à se réunir une fois par mois, sauf en juillet et août, en comité commun avec celui de la Commission des Retraités du CI-ORTF Alsace.

Nous ne pouvons que nous féliciter de ce mode de fonctionnement, analogue à celui qui existe dans la quasi-totalité des autres sections de l’ANRA. Il permet de réfléchir et mettre sur pied ensemble, en réunissant les moyens financiers des 2 entités, les activités qui sont proposées à tous les retraités de la région..

Le Président rappelle que les revenus de notre amicale proviennent exclusivement des cotisations de ses membres, ceux de la Commission des Retraités consistent en subventions versées par le CI-ORTF et les Comités d’Etablissement de France 3 et de Radio France.

Les répercussions  des évolutions en cours à France Télévisions, TDF ou Radio France, sur la pérennité des œuvres sociales  ne peuvent donc que nous préoccuper. Dès à présent, la réforme de France 3 conduit à la remise en cause de l’existence d’un Comité d’Etablissement propre à France 3 Alsace.

Déjà nous-ne bénéficions plus, depuis l’an dernier, de son soutien logistique  en matière de reprographie et d’affranchissement de nos courriers. Aussi, nous essayons désormais d’utiliser, autant que possible, l’envoi gratuit des informations par internet aux 47 retraités qui nous ont communiqué leur adresse de messagerie, soit approximativement le quart de l’ensemble des retraités de la région.

Face à tous ces changements, notre Amicale a plus que jamais un rôle à jouer pour assurer le maintien des liens entre tous les retraités des différentes sociétés de l’audiovisuel public.

 006 ASS GENE 2011 ANRA copie

 

Le Président rappelle ensuite les différentes activités mises sur pied en 2010  

 

1 - 8 janvier - journée à l’Europa-Park à Rust :

Nous étions 55 pour cette sortie organisée à la suite des 2 assemblées générales. Après le déjeuner-spectacle, chacun a pu flâner dans le parc magnifiquement décoré et profiter à son gré des différents spectacles proposés. La neige qui aurait pu gâcher la fête a, au contraire, encore ajouté à la féerie du lieu.

 

2 -  2 au 5 mars – rencontres nationales à Paris : 

Forte de 19 participants, notre section était bien représentée lors de ces journées marquées par une mini-croisière fort agréable sur la Seine de Paris à Conflans-Sainte-Honorine à bord de 2 bateaux de CroisiEurope. Le séjour parisien a été prolongé, en extra, par la visite du Palais du Luxembourg agrémentée d’un excellent déjeuner dans la « cantine » de nos chers sénateurs.

 020 ASS GENE 2011 ANRA copie

3 - 9 au 15 avril – exposition « l’art  dans la retraite :

11 retraités ont exposé leurs œuvres au foyer de l’auditorium de France 3 Alsace. Peintures, sculptures, photos et autres objets nés de leur imagination ont montré l’étendue de leur talent aux visiteurs venus le jour du vernissage ou, par la suite, durant la semaine d’ouverture de l’exposition pilotée magistralement par Guy Bongeot.

 

4 - 11 juin - journée dans le Sundgau : 

Cette journée organisée de main de maître par Joseph Bettle, a permis aux 38 participants de découvrir, successivement, Altkirch et son musée du Sundgau, la superbe église romane de Feldbach, le moulin-bas de Walheim, sans oublier la dégustation de l’incontournable carpe frite à Carspach.

 

5 - 24 juin -  journée pique-nique à l’étang du CE France 3 Alsace à Eschau : 

Les 24 participants ont vécu ensemble une agréable journée de détente en profitant à la fois du cadre agréable, du soleil et des plats exotiques préparés par l’association Mosaïque.

 023 ASS GENE 2011 ANRA copie

6 - 23 septembre  - randonnée au Markstein :

 

25 courageux marcheurs – 17 Alsaciens et 8 Lorrains – se sont retrouvés pour cette escapade dans les Hautes-Vosges repérée par Robert Trimbach, randonneur émérite. Pponctuée par le plantureux repas marcaire dans une ferme-auberge, cette belle journée dans une excellente ambiance conviviale était placée sous le signe de l’entente cordiale entre nos deux sections voisines.

 

7 - 30 septembre – journée à Metz :

34 amateurs d’art ont pu découvrir cette très belle ville et sa cathédrale avant le tout nouveau centre Pompidou, son architecture avant-gardiste et son exposition inaugurale.

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La préparation de notre voyage en Bretagne du 3 au 8 avril prochains, organisé en commun avec la section de Nancy, a également été assez contraignante mais le résultat a dépassé nos espérances puisque 57 personnes - 25 Alsaciens et 21 Lorrains auxquels se sont joints 11 amicalistes d’autres régions - profiteront de 2 jours supplémentaires de visite sur place avant les rencontres nationales de notre amicale qui se dérouleront dans le très beau cadre du domaine du Dourdy à Loctudy près de Quimper dans le Finistère.

Pour 2012, une autre destination très intéressante s’annonce puisque les rencontres nationales devraient avoir lieu du coté de Biarritz, mais nous aurons l’occasion d’en reparler dans les mois à venir.

 

En conclusion, le président fait part de deux constats :

 

1. la participation aux sorties représente à peine 10% du nombre total de retraités.

 Néanmoins, grâce à l’apport des conjoints et de quelques invités, toutes les sorties prévues ont pu avoir lieu avec un nombre de participants relativement satisfaisant. Il n’empêche que si davantage de retraités avaient donné suite à nos propositions, cela n’en aurait été que mieux.

 

2. le nombre d’adhérents à jour de cotisation s’est élevé à 87 en 2010 contre 86 en 2009,

Ce pourcentage nettement inférieur à la moitié des retraités de la région ne doit  pas nous faire verser dans le pessimisme puisque d’une part notre section compte parmi les plus importantes et les plus actives de notre amicale et d’autre part le courrier d’information adressé à 18 salariés, partis en retraite récemment, pour les inviter à rejoindre nos rangs, a convaincu 7 d’entre d’eux à le faire depuis le début de la présente année..

Pour autant, il est souhaitable que nous puissions encore recruter de nouveaux adhérents, notamment pour apporter un peu de « sang neuf » et, pourquoi pas, des bénévoles acceptant de venir renforcer le bureau.

Aussi, le président invite, à nouveau, chaque adhérent à œuvrer en ce sens chaque fois que l’opportunité s’en présentera.

 

Le rapport moral et d’activité est adopté à l’unanimité05 AG-ANRA 17-02-2011 G. Schnebelen

 

Point 2 : Rapport financier :  présenté par Gérard Schnebelen, trésorier,

Pour l’exercice 2010, les dépenses se sont élevées à 7 597,84 € pour 6 758,00 € de recettes soit un déficit d’exploitation de 839,84 €, couvert par la réserve de trésorerie.

Parmi les dépenses, le montant  reversé à l’échelon national a été de 1 233,76 € dont 861,74 € pour le bulletin et 372,02 € pour le fonctionnement national. Les autres frais de fonctionnement se sont montés à 208,99 €.

Les sorties ont coûté 6 155,09 € alors que leurs participants ont versé 3 858,88 € soit un écart de 2 296,21 €.

Les 2 664,00 € de cotisations payés par 87 adhérents, se répartissant comme suit entre les 4 tranches de cotisation : 17 € = 22 ; 27 € = 27 ; 37 € = 23 ; 47 € = 15.

Enfin le livret  d’épargne a rapporté 235,12 € d’intérêts.

 

Point 3 – Rapport des vérificateurs aux comptes :

Marie-Thérèse Abonneau et Liliane Fabre ayant accepté de poursuivre leur mission de vérificateurs aux comptes en 2010, l’assemblée générale du 8 janvier 2010 les avaient élues à l’unanimité.

Suite au décès accidentel de Liliane Fabre, Germaine Lehnberg a bien voulu accepter la proposition du bureau de la remplacer et a procédé le 10 février 2010 en compagnie de Marie-Thérèse Abonneau, à l’examen détaillé des comptes.

Toutes deux indiquent à l’assemblée qu’ils sont parfaitement tenus et que les écritures sont conformes aux pièces justificatives présentées. Elles remercient le trésorier et proposent à l’Assemblée de lui donner quitus.

Le rapport financier est adopté à l’unanimité

07 AG-ANRA 17 02 2011 M.T.Abonneau Point 4 : Election des vérificateurs aux comptes :

En l’absence d’autre candidat, Marie-Thérèse Abonneau et Germaine Lehnberg veulent bien accepter de tenir ce rôle une année supplémentaire.

Marie-Thérèse Abonneau et Germaine Lehnberg sont élues à l’unanimité.

 

Point 5 : Election de membres du bureau régional :

La composition du bureau est actuellement  la suivante :

Jean-Paul Gunsett président d’honneur - Georges Traband président – Marius Brandhuber vice-président – Gérard Schnebelen trésorier – Guy Bongeot secrétaire – Jean-Claude Durmeyer secrétaire adjoint – Marc Petitjean trésorier adjoint


Le mandat de 3 ans de l’ensemble des membres du bureau vient à échéance avec la présente assemblée générale à l’exception de celui de Jean-Claude Durmeyer qui se terminera en 2012 et, bien sûr, de Jean-Paul Gunsett qui est inamovible.

En conséquence, un appel à candidatures pour les 5 postes à pourvoir a été  joint à la convocation pour la présente assemblée générale.

Le président indique, en le regrettant, qu’aucune candidature ne lui est parvenue et il lance un appel à tous les présents afin que de nouvelles bonnes volontés se manifestent car il est vraiment nécessaire que certains adhérents acceptent d’assurer la relève.

La tâche n’est pas écrasante puisque le bureau se réunit 10 fois par an, soit un total de 10 demi-journées. Même s’il faut bien occuper les postes statutaires, il n’existe aucune hiérarchie au sein du bureau, il rassemble simplement des personnes de bonne volo

 

nté qui acceptent de donner un peu de temps pour proposer des activités à leurs amis retraités de la région et, le cas échéant, débattre de questions concernant la vie de notre amicale au plan national. 

Aucun candidat nouveau ne se manifestant en séance, le président propose de renouveler la confiance aux 5 membres sortants du bureau qui veulent bien accepter de continuer ensemble pour un nouveau mandat de 3 ans.

 

Les 5 sortants sont élus à l’unanimité pour un mandat de 3 ans

 

Point 6 : Projets d’activités 2011 :

Après notre journée d’aujourd’hui , qui réunira tout à l’heure 66 convives autour d’un repas suivi d’un récital de Liselotte Hamm et Jean-Marie Hummel, les activités 2011 se poursuivront par :

 

Le voyage en Bretagne du 3 au 8 avril 2011 :

 Le groupe effectuera le trajet aller-retour Strasbourg-Rennes en TGV direct, la continuation jusqu’à Loctudy se fera en bus. Les excursions prévues au cours des 4 jours sur place permettront de voir ou de revoir les principaux sites touristiques du Finistère sud : Concarneau, Pont Aven, Quimper, Locronan, la Pointe du Raz, la presqu’île de Crozon, une descente en bateau de l’Odet, etc.. .

Comme il l’avait déjà fait pour d’autres rencontres nationales, le bureau a décidé de subventionner ce voyage à raison de 50€ par participant soit une dépense totale de 1250 € pour les 25 participants alsaciens, la section lorraine versant une somme identique pour ses propres participants.

  

Pour la suite de l’année, 6 activités  sont prévues 

 

3 en mai et juin: 

 

- une sortie de la journée à Neuf-Brisach dont le déroulement exact sera mis au point par Jean-Georges Grosshans

- une marche autour du Hohwald avec un déjeuner à la ferme-auberge du Kreuzweg

- une visite du fort Rapp-Moltke à Reichstett avec un déjeuner au restaurant Illbourg

Ces 3 sorties feront l’objet d’un courrier détaillé avant la fin du mois d’avril, la première se fera en bus, les 2 autres en covoiturage.

 

3 après les vacances d’été :

 

- en septembre, une marche dans les Vosges organisée par nos amis lorrains

- en octobre, une sortie de la journée à Wingen-sur-Moder avec visite du nouveau musée Lalique et de la cristallerie

- en octobre ou novembre, une visite guidée de la «Neustadt », le  quartier allemand de Strasbourg .

 

Avant d’envisager le renouvellement d’un voyage de groupe à l’occasion des rencontres nationales 2012 qui devrait avoir lieu à Biarritz, il sera nécessaire d’évaluer le nombre de personnes susceptibles d’être intéressées.

Une action en ce sens sera à mener dès que le programme élaboré par la section de Bordeaux sera connu.

 

 Point 7: Préparation de l'A.G. nationale:009 ASS GENE 2011 ANRA copie

La convocation et l'ordre du jour de l'assemblée générale nationale qui se tiendra le mercredi 6 avril 2011 à partir de 8h30 au Domaine du Dourdy à Loctudy a été adressée à tous les adhérents de la section.

Outre les points habituels, les relations de notre amicale avec les instances nationales représentant les retraités et en particulier la CNR feront certainement l’objet d’un débat.

Sans préjuger de sa décision, il est vraisemblable que l’AG sera amenée à se poser à nouveau la question de notre maintien au sein de la CNR et, plus largement, dans ce type d’organisme au regard de leur poids réel dans les débats nationaux concernant les retraités.

 

Point 8 : Questions diverses :

En l’absence de questions et plus aucun participant ne demandant la parole, le président lève la séance à 10h45.

********************

 

La journée s'est poursuivie avec l'assemblée générale de la Commission des retraités du CI-ORTF Alsace dont les rapports d'activité et financier ont été présentés successivement par Guy Bongeot, président, puis Robert Trimbach, trésorier.

 012 ASS GENE 2011 ANRA copie010 ASS GENE 2011 ANRA copie

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ensuite, l'heure est venue de passer à table pour le déjeuner suivi d'un récital de Liselotte Hamm et Jean-Marie Hummel, que de nombreux convives avaient bien connus lors des émissions radio et télé auxquels les deux artistes alsaciens ont apporté leur concours.

025 ASS GENE 2011 ANRA copieIls ont su créer une ambiance particulièrement chaleureusement mettant largement l'assistance à contribution.  

 


043 ASS GENE 2011 ANRA copie

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20 novembre 2010 6 20 /11 /novembre /2010 19:02

METZ impériale et contemporaine

 

JEUDI 30 SEPTEMBRE 2010

 

 Le 30 septembre, ce sont 34 amateurs d’art qui prennent un bus pour rallier Metz, à la découverte de ses 3000 ans d’histoire, romaine, médiévale, classique, allemande avec l’aide d’une guide particulièrement érudite.

Photo 3 plan d'eau et cathédrale de MetzMetz

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un tour de ville les mène successivement à travers le quartier impérial, créé par la volonté de l’empereur Guillaume II au début du 

metz-30-09 0880 bis

20ème siècle, avec son imposante gare de style néoroman et ses luxueux bâtiments Renaissance, baroques ou Jugendstil, le quartier de l’Esplanade avec le majestueux Palais de Justice de la fin du 18ème siècle, l’église St-Pierre-aux-Nonnains dont l’origine remonte au 4ème siècle, la chapelle des Templiers, l’Arsenal transformé par Ricardo Boffil en centre ultra-moderne dédié à la musique et aux arts.

La pierre de Jaumont donne à sa façade cette belle couleur jaune que présente également l’Opéra-Théâtre, le plus ancien théâtre de France encore en activité, bâti sur l’île du Petit Saulcy formée par les bras de la Moselle, ainsi que la cathédrale Saint Etienne et tous les immeubles qui l’environnent, donnant à l’ensemble une magnifique homogénéité. 

 

0008 CATHEDRALE METZ 2010 JCD

La cathédrale frappe par la hauteur de sa nef et ses immenses verrières de types et d’époques très variés allant du 13ème au 20ème s., avec notamment les vitraux contemporains de Marc Chagall, de Jacques Villon et de Roger Bissière.


metz-30-09 08970004 CATHEDRALE METZ 2010 JCD0007 CATHEDRALE METZ 2010 JCD

0003 CATHEDRALE METZ 2010 JCD

0005 CATHEDRALE METZ 2010 JCD

La visite du tout nouveau Centre Pompidou dans le quartier de l’Amphithéâtre, occupe tout l’après-midi, tant le bâtiment et l’exposition chefs d’œuvre, marquant son inauguration, valent le détour.

 

Musée Pompidou Metz

 

0011 CENTRE POMPIDOU METZ 2010 JCD0010 CENTRE POMPIDOU METZ 2010 JCD

L’édifice conçu par les architectes Shigaru Ban et Jean de Gastines est une vaste structure hexagonale se développant autour d’une flèche centrale culminant à 77 mètres. Trois galeries se terminant par de larges baies vitrés, se superposent et se croisent sous cette grande couverture composée de modules hexagonaux réalisés en bois et entièrement recouverte d’une membrane étanche à base de fibre de verre et de téflon.

0009 CENTRE POMPIDOU METZ 2010 JCD

 

Après la grande nef où un parcours chronologique conduit à la rencontre des chefs d’œuvre dans l’histoire, les trois galeries supérieures présentent  les grandes figures de l’histoire de l’art du 20ème s. : peinture, sculpture, installation, arts graphiques, photographie, vidéo, œuvres sonores, cinéma, architecture, design…tous les champs de la création sont représentés.

 

metz-30-09 2955 DERAIN les deux pénichesmetz-30-09 2983 PICASSO

 

 


    

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Copie de IMG 2971 PICASSO GUERNICA tapisserie

 

metz-30-09 3007 LIPCHITZ figuremetz-30-09 2967 Portugal Sonia DELAUNAYmetz-30-09 3033 MAX ERNST Capricorne

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

metz-30-09 2978 MIROmetz-30-09 2991 RAYSSE Raysse Beach

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

metz-30-09 3023metz-30-09 3032 PICASSO l'Aubade

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

metz-30-09 3041

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17 juillet 2010 6 17 /07 /juillet /2010 13:58

Randonnée dans les Vosges

 

« Marche autour du Markstein »

 

Organisateur et guide : Robert Trimbach

Jeudi 23 septembre 2010

 

 

Le 23 septembre, 17 alsaciens et 10 lorrains, venus en covoiturage, se sont donnés rendez-vous au parking du Markstein sur les crêtes vosgiennes à 1266 mètres d’altitude.2010 09 23 Circuit marche Markstein

Septembre 2010 019Septembre 2010 028

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pas question de jouer les kamikazes en dévalant la piste de luge d’été installée là, mais plus simplement de chausser les chaussures de marche puis de mettre un pied devant l’autre à flanc de montagne jusqu’à la ferme-auberge du Treh, située juste en contrebas de l’un des plus beaux sites de vol libre d’Europe où, certains jours, les parapentes et autres deltaplanes peuvent être aussi nombreux que les brimbelles.

 

Septembre 2010 026Auberge TREH 01

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Auberge TREH 02Septembre 2010 036


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Là encore pas question de se prendre pour Icare, mais plus prosaïquement de savourer un bon repas marcaire au long duquel se succèdent la tourte, la palette fumée accompagnée de roïgabrageldi  (pommes de terre délicieusement fondantes après avoir été cuites longuement dans une cocotte en fonte avec des lardons, des oignons et du beurre), le fromage de munster et la tarte aux myrtilles (les fameuses brimbelles), le tout arrosé d’un gouleyant Edelzwicker. 

Septembre 2010 043

 

 

 

Faut-il préciser qu’après cela la remise en route est un peu laborieuse, mais après une bonne heure de marche, offrant de magnifiques points de vue sur les sommets environnants, toute la troupe se retrouve à son point de départ, heureuse de cette journée de détente et de convivialité.

 

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groupe au Markstein

         

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